Conserver la Châtaigne d'eau

Le site Natura 2000 des Étangs du Ségala aurait accueilli l’espèce sur plusieurs étangs : étangs de Bournazel, Privezac et Anglarès. Jamais revu sur le premier depuis la mise en place du site Natura 2000, elle a été retrouvée à plusieurs reprises, mais de manière irrégulière sur les deux autres.

Les étangs du Ségala accueillent également le Ragondin, et la bibliographie indique que la principale raison du recul de la châtaigne d’eau serait sa prédation par le Ragondin, qui en apprécie les fruits. 

Noms vernaculaires : Chataigne d'eau, Mâcre nageante

Nom latin : Trapa natans

Description : Plante annuelle aquatique flottante, la Châtaigne d’eau, Trapa natans doit son nom a la graine qui, comme la châtaigne, se compose d’une peau marron renfermant une pulpe de couleur blanche.

De plus, le fruit est hérissé de quatre cornes, dont on ne connait la raison d’être. Il peut s’agir d’un système de protection du fruit, ou d’un moyen d’ancrage dans la vase.

A la suite de la fructification, la graine va couler au fond de l’eau et germera l’année suivante pour donner naissance à une plante flottante. Ce sont les rosettes que l’on peut ainsi voir à la surface des étangs, composées de feuilles triangulaires et dentées. Elles sont portées par un pétiole renflé, ce qui donne la capacité de flottaison à la plante.

La tige immergée porte des racines finement dentées.

La floraison, peu spectaculaire, donne à voir une petite fleur blanche.

Cette espèce est en régression sévère en France, et est protégée dans de nombreuses régions, dans l’ancienne région Midi-Pyrénées notamment.